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Walaa DAKAK

Artiste plasticien né en 1978 à Jaramana (#Damas), en #Syrie. Il travaille sur le regard, la psyché et le panoptisme des sociétés contemporaines.
Diplômé de la Faculté des Beaux-Arts de Damas (graveur), s’est installé en région parisienne en 2004. Il a obtenu une licence puis un master à l'université Paris 8, spécialité art moderne.
En tant qu’artiste, il a développé un style minimal et délicat qui met en valeur la psyché, que ce soit celle des personnages qu’il représente ou du spectateur qui observe ses œuvres.
Son projet fait ressortir la surveillance et le contrôle de soi mis en place dans les sociétés contemporaines, en particulier dans les pays aux régimes politiques dictatoriaux comme la Syrie, mais aussi sur les réseaux sociaux.
Il a participé à de nombreuses grandes expositions dans plusieurs institutions et galeries comme l’Institut du Monde Arabe à Paris, le MUCEM de Marseille, Musée des Cordeliers ou encore le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.

 

L'immensité cosmique des regards

Walaa Dakak est un artiste qui s'est engagé sur une voie peuplée de fantômes aux allures énigmatiques.
Dans une grande partie de ses œuvres, il y a des têtes, des corps ébauchés et des yeux, des yeux et encore des yeux.
Cette installation de têtes accrochées au plafond et flottant dans l'espace comme des ballons angoissés par le jeu des découpes de la forme des yeux et le jeu des lumières et des ombres nous installe dans un suspens à la fois magique et inquiétant.
Sommes-nous aussi une de ces têtes?
Ces ombres projetées nous aspirent dans le silence de leur théâtre, nous retiennent dans un monde où le temps est suspendu. Ces têtes rêvent, mais si l'on y croit en tout cas, c'est parce que trouées de lumière, elles projettent leur ombre déformée et mobile sur les murs. Alors, quelque chose comme l'idée d'un visage nous transperce. Voir et être vu, ici, se conjuguent à l'infini.
Dans un grand tableau noir et blanc intitulé « Je ne suis pas seul », des yeux blancs stylisés semblent fuir vers les bords de la toile. Alors qu'ils s'éloignent comme le feraient des étoiles aspirées vers d'invisibles limites par le vide cosmique, ils laissent derrière eux, une forme. Silhouette humaine  en castrée dans la zone de fuite du point de la perspective classique, cette forme est à la fois ce qui reste quand tout a disparu et ce qui apparaît, s'extrayant de la nuit comme la silhouette d'un corps invisible. C'est aussi une réponse au vide intersidéral qui nos hante, corps et âme.
Esquisse d'un rêve qui ne serait rêvé par personne, ce corps en pointillé semble clignoter au fond de la toile d'où, dans une même pulsation, il surgit et s'enfonce.
Ici l'œil qui regarde, surveille, épie et admire, est plus qu'une métaphore. Il est le véritable vecteur de la vérité du rêve.

Jean Louis Poitevin

 

Walaa Dakak @ europia | Opening Ceremony: November 25th, 2021 @ 18:00

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Walaa DAKAK

EXPOSITION
25 novembre 2021 - 7 january 2022
Lundi à vendredi : 16:30-19h30

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ADRESSE :
15, av de Ségur, 75007 Paris
T. +3369514433
| info@europia.org